Meurtre d'Agnès : reconstitution avec Matthieu

Le jeune gardois de Nages-et Solorgues, âgé de 17 ans et meurtier présumé d'Agnès, assistera à la reconstitution.

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Une reconstitution du meurtre d'Agnès, collégienne violée et tuée par un camarade en novembre 2011 au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), aura lieu vendredi, en présence du meurtrier présumé, dans le bois où la jeune fille de 13 ans a été retrouvée. Matthieu, 17 ans est originaire de Nages-et-Solorgues dans le Gard.

"Une reconstitution aura lieu en début d'après-midi. C'est un acte de l'instruction normal dans ce type d'affaires", a déclaré jeudi à l'AFP le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Pierre Sennes.

Les enquêteurs tenteront d'établir l'enchaînement des faits qui ont conduit au viol et au meurtre d'Agnès Marin, dont le corps a été retrouvé calciné deux jours après sa disparition dans une forêt située non loin du Collège-lycée cévenol du Chambon-sur-Lignon, où elle était interne.

Le meurtrier présumé, Matthieu, un autre interne de cet établissement, 17 ans au moment des faits, a avoué avoir violé et tué Agnès au moment de sa garde à vue, mais des détails restent flous. Au cours de la reconstitution, il devra reprendre pas à pas le chemin suivi jusqu'au drame.

Placé en détention provisoire depuis novembre 2011, le jeune homme avait déjà été mis en examen pour viol sur une mineure en août 2010 dans le Gard.

Il avait ensuite effectué quatre mois de détention provisoire avant d'être placé sous contrôle judiciaire fin 2010.

Selon le quotidien Le Monde, le rapport d'un pédopsychiatre qui avait examiné le suspect suite à ce premier viol, expert près de la cour d'appel de Montpellier, considérait que cette personne n'était "pas dangereuse" et qu'il n'avait pas de "troubles à dimension perverse". Il avait exclu toute "psychopathie", soulignant qu'"un suivi en ambulatoire était suffisant".

Depuis le drame du Chambon-sur-Lignon, il y a sept mois, Matthieu n'a semble-t-il jamais exprimé de regrets. Bien que mineur au moment des faits, il encourt la même peine qu'un majeur, la réclusion à perpétuité.

Deux juges ont été saisis dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour assassinat et viol sur mineure de moins de 15 ans. Ils devraient clore l'instruction d'ici quelques mois et le suspect pourrait être renvoyé devant la cour d'assises des mineurs de Haute-Loire.

Le procès pourrait se dérouler en 2013 et à huis clos.

Relire l'article de novembre 2011

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