Dans le Gard, en 2016-2017 le tableau de chasse s’élève à plus de 40 000 sangliers tués ce qui traduit l’explosion démographique de ce gibier comparée au 1 000 sangliers abattus au début des années 1970.
Les principales conséquences:
- Des risques pour les particuliers (3 accidents mortels en 2016, des collisions routières ou ferroviaires, des intrusions en milieu périurbain…) ;
- Des dommages conséquents aux cultures : 850 000 euros indemnisés cette année ; Les dégâts les plus importants et répétés sont concentrés sur une vingtaine de communes : Aigaliers, Barjac, Belvezet, La Bruguiere, Capelle et Masmolène, Clarensac, Fourques, Gourdargues, Lussan, Montpezat, Pouzilhac, Sabran, Saint Just et Vacquieres, Saint Mamert du Gard, Sainte Anastasie, Sauve, Serviers Labaume, Vallerargues, Valliguières, Verfeuil.
- L’augmentation du timbre grand gibier pour les chasseurs (passé de 33 à 80 euros en 2017)
Pourquoi autant de sangliers ?
- la volonté de certains territoires de chasse de maintenir un gibier important
- la réduction du nombre de chasseurs et le vieillissement des effectifs pratiquants
- le développement des friches qui offrent une meilleure protection au sanglier
- l’existence de territoires interdits de chasse qui constituent des zones refuge
- des hivers plus doux, favorables à la reproduction de l’espèce.
Réduction drastique
Le Préfet du Gard, Didier Lauga, lors d'une cérémonie a salué le travail de douze lieutenants de louveterie qui assurent bénévolement les prélèvements des sangliers. L'Etat a décidé de réduire de façon drastique les populations de sangliers.Ainsi, il a insisté sur la levée des zones d’interdiction de chasse non justifiées, l’interdiction du nourrissage du sanglier (depuis le 30 août 2017) ou l'ouverture maximum des périodes de chasse à droit constant par exemple.