Des perquisitions ont débuté chez Richard Flandin, adjoint au maire de Nîmes ainsi que chez le promoteur immobilier Jean-Paul Bonicel. Des investigations menées dans le cadre d’une enquête préliminaire pour favoritisme et prise illégale d'intérêts.
Les policiers de la brigade financière se sont présentés ce jeudi 15 juin aux domiciles de Richard Flandin, de sa compagne et de l’un de ses amis, le promoteur immobilier Jean-Paul Bonicel. Une information révélée par nos confrères d'Objectif Gard, confirmée par le parquet de Nîmes à France 3 Occitanie. Des investigations conduites dans le cadre d'une enquête préliminaire pour favoritisme et prise illégale d'intérêt sous l'égide de la procureure de Nîmes.
L'adjoint au maire auparavant en charge des aménagements urbains et de la voirie est soupçonné de corruption, de favoritisme et de prise illégale d'intérêt dans un dossier immobilier en Espagne.
680 euros, la villa en Espagne
Grâce à des liens d’affaires avec le promoteur nîmois, Jean-Paul Bonicel, non déclarés à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique, l’élu serait devenu propriétaire d’une villa en Espagne pour... 680 euros. Une affaire révélée par nos confrères de la Gazette de Nîmes en mars dernier. Les deux hommes sont tous les deux actionnaires d’une SCI Flanbo.
Soupçons de favoritisme
Les enquêteurs cherchent à savoir si en sa qualité d'adjoint chargé des aménagements urbains, de la voirie et de l'éclairage public, l'élu Richard Flandin aurait ou pas favorisé son ami, le promoteur Jean-Paul Bonicel, dans l'attribution de marchés publics.
Importante société privée
Des marchés passés via la SPL Agate, une société privée chargée d'importants d'aménagements de voirie. En 10 ans, rapportent Les échos, elle a porté la concession de l'écoquartier Hoche-Université, la construction de la ligne 2 du trambus, la transformation du Marché Gare , des opérations dans le cadre du renouvellement urbain , et plus généralement la politique du stationnement nîmois, le complexe Aquatropic....