Affaire Marie-Jeanne : la cour d'appel de Nîmes refuse de requalifier le meurtre en assassinat

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Nîmes a refusé mardi de requalifier en "assassinat" le meurtre de Marie-Jeanne Meyer, une joggeuse de 17 ans, dont le corps partiellement carbonisé et enterré avait été retrouvé en Ardèche en juin 2011, a-t-on appris de source judiciaire.

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L'avocat de la famille de la victime, Me David Metaxas, avait fait appel de l'ordonnance de mise en accusation pour "meurtre" délivrée contre Anthony Drouai, qui a reconnu avoir poignardé à mort la jeune fille.
Pour Me David Metaxas, la justice aurait dû retenir la préméditation et donc la qualification d'"assassinat".

"Pour nous, Anthony Draoui a réfléchi à comment il l'a fait. S'il a commis un "meurtre" comme il le dit, on ne peut qu'être perplexe du sang-froid dont il a fait preuve par la suite", avait indiqué Me David Metaxas, en déposant sa demande.

"Il a reconnu lui-même qu'il a tenté d'embrasser Marie-Jeanne et qu'elle a refusé, ce qui caractérise une agression sexuelle, c'est une circonstance aggravante" passible de la réclusion criminelle à perpétuité, avait-il ajouté.



Le drame était survenu le 21 juin 2011, alors que Marie-Jeanne Meyer était partie faire un jogging près d'un campement précaire où ce marginal de 21 ans vivait depuis plusieurs semaines, sur les hauteurs de Tournon-sur-Rhône.
Le jour même où le corps de Marie-Jeanne était retrouvé, Anthony Draoui était arrêté pour l'agression d'une coiffeuse qu'il avait menacée d'un marteau en réclamant la caisse. A l'issue de sa garde à vue, il s'était enfui en Espagne, pour une cavale qui avait duré jusqu'à sa remise aux autorités française en gare de Cerbère dans les Pyrénées-Orientales, après un banal contrôle ferroviaire, en juin 2012.

Mis en examen pour homicide volontaire le 8 juin 2012, il est depuis écroué à la prison du Pontet dans le Vaucluse.

Son procès pourrait se tenir au cours du premier semestre 2014 devant les assises de l'Ardèche.
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