Souvent jeunes et précaires, les travailleurs saisonniers ne sont pas toujours bien informés de leurs conditions de travail. Alors la CGT part à leur rencontre, dans les restaurants, les campings ou les commerces. Exemple à Anduze, dans le Gard.
La plupart des travailleurs saisonniers, souvent des jeunes, ignorent souvent le code du travail. Pour leur faire connaître leurs droits, chaque été, le syndicat CGT fait sa tournée des lieux touristiques, comme ce 20 juillet 2018 à Anduze, dans le Gard. Emploi sans contrat, heures supplémentaires non payées ou temps de pauses non respectés sont les cas de figures les plus courants contre lesquels luttent ces syndicalistes. Simon Gévaudan, secrétaire général de l'Union Départementale CGT du Gard, explique :
"S'il y a des spécificités en matière de droit du travail, ce sont les mêmes que celles applicables à ceux qui sont employés tout au long de l'année, donc en juillet et en août, le code du travail s'applique. Il faut donner à ces jeunes qui rentrent dans la vie active une bonne première expérience, pour avoir demain des professionnels de qualité".
Connaître ses droits : une garantie de conditions de travail correctes
Par petits groupes, les militants vont à la rencontre de ces salariés, souvent des moins de 30 ans, comme Pauline Dumas, serveuse à Anduze le temps d'un été pour gagner un peu d'argent en attendant la rentrée, ou encore son collègue Lirio Weitz, en formation "hôtellerie" depuis 3 ans. Eux connaissent bien leurs droits, et ils sont plutôt bien respectés par leur employeur.
Le logement, l'autre combat des saisonniers
Mais une fois leurs droits connus, les saisonniers sont souvent confrontés à un autre problème : celui du logement, souvent inabordable à la pleine saison dans ces lieux touristiques. Un autre combat qui reste à mener. Voici le reportage à Anduze d'Ophélie Le Piver et Thierry Will.