Une centaine de personnes étaient réunies ce samedi 21 octobre à Nîmes en soutien aux populations civiles dans le cadre du conflit entre Israël et le Hamas. Le rassemblement se déroulait sans drapeau ni étiquette politique.
"Stop au massacre des civils ! Urgence humanitaire à Gaza !", indiquait la banderole affichée par les manifestants.
Une centaine de personnes étaient réunies ce samedi 21 octobre au matin à Nîmes, devant le musée du Carré d'art, en soutien à la Palestine et pour la protection des populations civiles, à l'appel du comité local du Mouvement pour la Paix. Dans le même temps, une autre mobilisation avait lieu à Alès, comme le souligne Objectif Gard.
Pas de drapeau ni d'étiquette politique
"Nous avons organisé ce rassemblement au regard de la situation catastrophique de ce qui passe aujourd'hui à Gaza. Il y a une horreur humaine qui nous a beaucoup émus, on s'est dit que l'on ne pouvait pas rester dans rien faire" détaille Eric Brès, secrétaire du comité local du Mouvement de la paix à Nîmes.
Aucun drapeau ni étiquette d'organisation n'étaient affichés sur place. "On a voulu que ce soit un rassemblement compassionnel, que les gens viennent à titre individuel", souligne l'intéressé.
"Je suis venue parce que je pense aux familles des victimes de chaque côté. On ne peut pas laisser faire des gens qui ont décidé d'en massacrer d'autres", affirme ce manifestant.
"J'ai besoin d'exprimer une colère par rapport à ce qui se passe au Moyen-Orient. Je condamne les assassinats en Israël de la part des combattants du Hamas, mais aussi contre ce qui se passe aujourd'hui à Gaza. On a 10,20, 30 ans de recul pour voir tout ce que l'état israëlien est capable de faire. La priorité aujourd'hui, c'est d'exiger un cessez-le-feu", estime cet autre.
"Je suis venue aujourd'hui pour la Palestine"
"Je suis venue aujourd'hui pour la Palestine. Les gens sont en train de mourir, la France ne réagit pas énormément. On se fait refuser des manifestations. La France, c'est le pays de la liberté d'expression. On est français et musulmans. L'avis de tout le monde compte, l'humanité ne doit pas mourir, il faut réagir", exprime également cette manifestante.
Reportage de Clémentine Louise et de Lou Florentin.