Depuis novembre, les enfants de 6 ans et plus portent le masque à l'école. Une manifestation nationale organisée par Enfance et Libertés a eu lieu ce samedi à Nîmes pour protester contre le port du masque pour les enfants. Environ 150 personnes venues du Gard et des région voisines y ont participé.
Une colère à visage découvert… Pour les parents qui ont manifesté à Nîmes, le port du masque à l'école est davantage synonyme de soucis de santé que de protection.
Champignons
"Dans la classe de ma fille, il y a eu des problèmes d'impétigo qui ont trouché quatre enfants, un autre a eu un staphylocoque doré, un autre encore s'est provoqué une candidose buccale, c'est une sorte de champignon... Les enfants courent, transpirent et mouillent le masque. L'humidité fait proliférer les champignons", précise Elodie Santiago, parent d'élève et infirmière libérale.
De plus en plus nombreux
Maux de têtes ou buée sur les lunettes, le masque nuit à l'apprentissage selon les manifestants. De plus en plus nombreux, ils commencent à s'organiser.
"On se rassemble aujourd'hui en tant que parents mais nous sommes aussi accompagnés par des professionnels de l'enfance et nous sommes fédérés sous le nom d'Enfance et libertés, ajoute Christelle Comet Parent d'élève, et membre de l'association.
Illégal ?
Au-delà des rassemblements, certains souhaitent saisir la justice. David Guyon, avocat à Montpellier a d'ailleurs créé un site pour faciliter les recours en lien avec le covid. "Si la mesure n'est pas utile, nécessaire et proportionnée, elle est illégale et c'est le caracère illégal que l'on cherhe à démontrer.
Oui au masque dans certaines situations mais pour les enfants à partir de 6 ans, la mesure est disproportionnées, dès lors qu'elle présente très peu d'avantages pour leur santé.
Le port du masque pour les enfants contesté aujourd'hui à Nîmes, peut donc aussi l'être devant le Conseil d'Etat, voire même devant la Cour européenne des droits de l'homme.