A Nîmes, dans le Gard, ceux qui veulent se faire tester doivent s’armer de patience. En effet, l’attente est souvent interminable et le nombre de tests quotidiens limités. De quoi faire éclater certaines tensions, c'est le cas au centre de dépistage du Parnasse.
Il est à peine 9 heures 30 lorsque les journalistes de France 3 Occitanie arrivent à proximité d’un lieu de prélèvements nîmois. Dans une file d’attente s’étalant sur presque 500 mètres, des dizaines de personnes viennent se faire dépister. Certaines sont là depuis plus de 3 heures. L’attente est longue, de quoi susciter quelques mécontentements.
On ne devrait pas laisser les gens attendre comme cela. Il n’y a pas de banc, pas de toilette, et s’il pleut, qu’est-ce qu’on fait ?
Beaucoup d'attente... Parfois pour rien !
Charles est le dernier de la file. "Là, je pense que j’en ai pour 5 ou 6 heures d’attente" confie le jeune homme.Aucun système de comptage n’est prévu, difficile donc d’évaluer le nombre de personnes sur place. A la fin de la journée, seuls 1 000 tests auront été délivrés. "Les gens ont attendu pour rien" confie Dany Sanchez, bénévole à la protection civile du Gard.Nous avons quand même autre chose à faire. Je veux bien admettre qu’il est important de se faire tester mais attendre autant, ce n’est pas possible !
Face à la recrudescence de personnes testées, Nathalie Girardet est revenue travailler sur ses jours de congé. Pour cette infirmière libérale, le constat est sans appel : "le rythme s’est accru".Nous les invitons à revenir le lendemain matin.
En moyenne, plus de 2 500 cas positifs sont recensés tous les jours en Occitanie.
Voici le reportage de Julianne Paul et Eric Mangani.