La nuit a été agitée une nouvelle fois dans un quartier réputé sensible, à Nîmes. Au beau milieu de la nuit, deux personnes ont surgi à moto et fait feu au fusil mitrailleur. Personne n'a heureusement été blessé.
Tirs gratuits ou nouvelle tentative d'intimidation sur fond de trafic de drogue, l'enquête confiée à la police judiciaire de Nîmes permettra peut-être d'en savoir plus. Au milieu de la nuit, deux personnes à moto ont fait feu dans le quartier du Mas de Mingue à Nîmes, dans la nuit du 25 au 26 septembre.
Les faits se sont produits vers 00H45, avenue Monseigneur Claverie, dans ce quartier classé en Zone de sécurité prioritaire. Les policiers ont été appelés pour des tirs d'arme à feu "en rafale entre l’église et l’ancien collège Jules Valès", indique la police nationale. Selon des témoins, les coups de feu auraient été tirés par deux individus juchés sur une moto de grosse cylindrée.
À leur arrivée sur les lieux, les policiers ont retrouvé plusieurs cartouches de calibre 7,62 qui correspondent aux munitions utilisées par les kalachnikovs.
Insécurité chronique
Selon un autre témoin, les deux personnes à moto étaient vêtues de couleur sombre. L'un d'eux portait une arme "semi-longue", et aurait tiré en l'air. Les deux ont ensuite pris la fuite. Leur moto a été retrouvée un peu plus tard. Elle aurait été volée à Aix-en-Provence en 2022.
Plusieurs quartiers de Nîmes sont régulièrement confrontés aux problèmes de violences sur fond de trafic de drogue. Un enfant de 10 ans avait été tué lors d'une fusillade dans la nuit du 21 au 22 août dernier dans le quartier Pissevin. La petite victime avait reçu une balle dans le dos, alors que la voiture de son oncle avait été touchée par des tirs d'armes automatiques. La mort du jeune garçon, victime collatérale du trafic de drogue, avait provoqué une intense émotion dans le quartier et fait réagir au plus niveau. La CRS 8 avait été appelée en renfort pour sécuriser le quartier.
