Un drame est survenu ce samedi 13 mai à 13h30 devant la halle des sports de la commune de Saint Dionisy dans le Gard. Trois personnes sont décédées, dont à priori l'auteur des coups de feu mortels. Un drame personnel à l'issue tragique se dessine.
Cela apparait de prime abord comme un drame familial ou un fémicide à double morts.
" Les premiers éléments permettaient d’envisager un double homicide suivi d’un suicide de l’auteur
de ce double crime. Les victimes pourraient être l’ex-compagne et la nouvelle relation de celle-ci.
Les faits se déroulaient à l’extérieur de la salle de sport, par tirs d’arme à feu en présence de
quelques témoins., " déclare Cécile Gensac , procureure de Nïmes.
Vers 13h30, ce samedi 13 mai, un homme s 'est rendu devant la halle des sports de ce petit village de 1 000 habitants dans le Gard . Cet homme muni d'une arme à feu aurait tiré sur un autre homme qui était devant la salle des sports. Ensuite il aurait abattu une autre personne, une femme âgée de 27 ans . Le tireur aurait ensuite retourné l'arme contre lui et se serait suicidé.
L 'homme devant la halle aurait reçu une balle à bout portant dans le thorax et serait âgé de 60 ans. L ' homme, qui serait âge de 51 ans et qui aurait retourné son arme contre lui, se serait tiré une balle dans la tête.
Le gérant de la salle de sport a tenté d 'intervenir, en vain, il est a été bléssé legèrement.
Drame familial ou féminicide ?
Tout le village est sous le choc et mais pour l 'heure, les circonstances et le scénario de ce drame restent inconnus selon Cécile Gensac. Elle confirme le décès de 3 personnes, 2 hommes et une femme.
Impossible aussi de savoir pour l'instant si la salle des sports était déserte hormi la victime ou si d 'autres personnes ont assisté au drame. Mais 5 témoins, choqués, ont été pris en charge par la mairie, avec le soutien d'une cellule psychologique.
Selon le maire du village, " ce ne serait pas des personnes vivants à Saint Dionisy . "
Les Gendarmes de la Brigade de Vauvert, la Section de Recheche de Nîmes, ainsi que la Brigade Scientifique et les médecins légistes enquêtent sur place.
Une enquête judiciaire est ouverte. " L’enquête est diligentée du chef d’assassinats dans le cadre de la flagrance par la brigade des recherches de Vauvert et la section de recherches de Nîmes, " indique le parquet. " Aucune procédure pénale n’était en cours pour des faits relatifs aux relations dans le couple, " poursuit-il.
Ecrit avec Leo Pol Platet et Olivier Brachard.