Grève des éboueurs à Perpignan : "les agents se sentent méprisés", pas de collecte des ordures ménagères jeudi

Des éboueurs bloquent le centre technique municipal de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales depuis 3h du matin ce jeudi 1er février 2024. Ils demandent une amélioration de leurs rémunérations.

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Sur les 80 agents salariés de l'agglomération Perpignan Méditerranée Métropole, 95% sont grévistes ce jeudi 1er février 2024. Ils bloquent le centre technique municipal depuis 3h du matin.

Aucun camion n'est sorti depuis. Conséquence : il n'y aura pas de collecte des ordures ménagères ni sur Perpignan, Bompas et Cabestany.

Revendications

Les éboueurs grévistes demandent de la reconnaissance et une amélioration de leurs rémunérations, avec notamment une prime "pouvoir d'achat", comme celle que perçoivent les agents de la fonction publique d'État et de la fonction publique hospitalière. "Pour la fonction publique territoriale, c'est laissé à l'appréciation des collectivités, regrette Guillem Vaulato, le secrétaire général CGT des fonctionnaires territoriaux de Perpignan. Nous revendiquons cette prime aussi. Il faut qu'il y ait une égalité dans les différentes fonctions publiques."

Si on veut mettre des moyens dans le tri, il faut des moyens humains et aussi des camions !

Guillem Vaulato

Autres revendications : des embauches, ainsi que la revalorisation de la prime des chauffeurs au même niveau que celle des collecteurs, l'instauration des tickets-restaurants, et surtout le retour au ramassage des poubelles jaunes, c'est-à-dire les emballages ménagers recyclables, toutes les semaines et non plus toutes deux semaines. "Le gouvernement encourage le tri, les gens trient de plus, les poubelles débordent et ça devient très difficile pour les agents."

"Le port du casque a été imposé sans concertation avec les agents avec des problèmes d'hygiène et avec la chaleur l'été, ajoute Guillem Vaulato. "C'est un travail invisible, on ne le voit que quand il n'est pas fait. Aujourd'hui, ça va se voir. Il n'y a pas eu un Ségur des poubelles. D'autant que maintenant, il n'y a plus d'applaudissements et les agents se sentent méprisés."

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