Seul Manuel Escribano, qui a confirmé l'alternative, a réussi à donner, lundi, un peu de relief à la corrida de clôture de la feria de Nîmes, dans un climat agité à cause du changement de trois toros au cours de l'après-midi.
L'événement de cette dernière corrida a reposé sur la présence d'El Juli, venu combattre pour la troisième fois seulement de sa carrière les toros de Miura. Mais au final, trois pensionnaires seulement du célèbre élevage ont été affrontés par les toreros présents à l'affiche.
Manuel Escribano, qui a finalement combattu des toros de Garcigrande et Alcurrucen, a démontré à la cape, aux banderilles et à la muleta, son potentiel, ses interventions limitant la déception que le public a manifestée tout l'après-midi.
Avec Rafaelillo, seul torero a hériter de deux exemplaires de Miura, les aficionados ont retrouvé son engagement habituel et sa technique face à des opposants au danger toujours présent.
Avec El Juli, qui, face à un premier toro, a extériorisé une évidente application et sa sincérité malgré les difficultés, le public a réservé des réactions très mitigées par la suite, regrettant que cette confrontation n'ait pas été à la hauteur de l'attente.
Arènes de Nîmes : corrida de clôture de la feria de Pentecôte
Manuel Escribano qui a confirmé l'alternative : un avis avec tour de piste et applaudissements
Rafaelillo : un avis avec saluts et silence
El Juli : saluts et silence
Bétail : trois toros de Miura, deux de Garcigrande et un d'Alcurrucen, formant au final un lot disparate après les divers changements intervenus en cours de combat
Temps : ciel dégagé
Entrée : 12.000 spectateurs