5 militants anti-corridas, jugés ce 22 mai pour des heurts lors d'une manifestation, en pleine féria de Pentecôte, ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 8 mois avec sursis. Le Parquet de Nîmes (Gard) avait requis des peines de prison ferme et avec sursis à leur encontre.
Le tribunal correctionnel de Nîmes, a condamné, ce 22 mai, des militants anti-corrida à des peines allant jusqu'à 8 mois de prison avec sursis, 500 euros d'amende et à des interdictions de séjour dans le Gard. Un peu plus tôt, le procureur de la République avait requis 3 mois de prison ferme et 3 mois avec sursis à l'encontre des 5 prévenus, âgés de 33 à 50 ans, interpellés après une manifestation devant les arènes de Nîmes, samedi 19 mai.
#Feria de #Nimes
— Eric Maurel Procureur Nîmes (@procureurNimes) 22 mai 2018
Comparutions immédiates de 5 manifestants anti corrida donc 4 à avaient été incarcérés par le JLD
le parquet requiert
des peines d'emprisonnement (ferme ou avec sursis)
+ interdiction de séjour dans des villes de tradition tauromachique https://t.co/nVXCCeRfjQ
6 policiers blessés
3 hommes et 2 femmes étaient poursuivis pour "dégradations de biens ou rébellion", "violences sur des policiers" et "attroupement avec armes". Ils comparaissaient pour des heurts en marge de cette marche des défenseurs des animaux, en pleine féria de Pentecôte, à Nîmes, la plus importante du Gard. 6 policiers avaient été blessés.
Interdiction de séjour dans le Gard
Le Parquet avait également demandé que ces militants anti-corrida soient interdits de séjour dans ce département de tradition tauromachique. Le tribunal a suivi ces dernières réquisitions, sauf pour l'une des manifestantes, une infirmière résidant dans le Gard. Les 4 autres personnes condamnées sont originaires des Pyrénées-Orientales, de l'Hérault, d'Italie et de Suisse.