A l’heure de la menace terroriste, comment s’organise la sécurité d’un événement comme la Feria de Nîmes, où un million de personnes déambulent dans les rues de la ville ?
Samedi soir, Londres connaissait une nouvelle attaque terroriste en son cœur. Au même moment, à Nîmes, on dansait au rythme des bandas, on faisait le tour des bodegas, on célébrait la Feria de Pentecôte.
Si l’angoisse se fait parfois sentir, beaucoup insistent sur l’importance de « faire la fête, malgré tout ».
« Des personnes viennent au bar et disent, je pourrais avoir une bombe dans mon sac, personne ne vérifie », raconte un patron de café.
"Angoisse"
Une angoisse que les autorités prennent en compte : 1000 hommes patrouillent dans la ville en permanence, un hélicoptère et un drone aident à la surveillance.Sur les grands axes, la circulation est interdite, des camions barrent les rues.
« Le risque zéro n’existe pas, c’est pour ça qu’on est angoissés. S’il devait arriver quelque chose, c’est à l’Etat, au maire de Nîmes et à moi-même de prouver qu’on a tout mis en place pour parer à cette éventualité », explique Richard Tiberino, responsable de la sécurité de la ville.
Dans les rues de Nîmes, on veut faire la fête, malgré tout.