"Les grandes pages de la tauromachie se sont nourries dans la polémique". La décision de gracier un taureau lundi à la feria de Nîmes a crée des remous. Le taureau, lui, récupère. Il va devenir reproducteur pour le reste de sa vie.
"Les grandes pages de la tauromachie se sont nourries dans la polémique". La décision de gracier un taureau lundi à la feria de Nîmes a crée des remous. Le taureau, lui, va devenir un reproducteur pour le reste de sa vie.
Aux alentours de 20 heures lundi soir, Frédéric Pastor, le président de la course, en accord avec ses deux assesseurs, décide de gracier le taureau baptisé Panero issu de l'élevage Vega Hermosa. Le public gronde, José Garrido le toréro est surpris de la décision. mais Frédéric Pastor ne regrette pas sa décision. "Les grandes pages de la tauromachie se sont nourries dans la polémique".
Tout de suite après la corrida, Panero a retrouvé le corral nîmois. Sur place et dans la nuit, la vétérinaire lui a prodigué les premiers soins. Elle lui a ôté les petits harpons des banderilles et de la devise et désinfectée les plaies. Avec une attention particulière sur le trajet des deux piques. "Je lui ai injecté des antibiotiques, le vaccin pour le tétanos et des produits pour aider à la récupération musculaire comme pour les grands sportifs," assure Françoise Legris.
Les grandes pages de la tauromachie se sont nourries dans la polémique
Aider à la récupération musculaire comme pour les grands sportifs