Une centaine de cheminots se sont déplacés à Miramas pour tenter d'empêcher la tenue du CHSCT afin de manifester leur opposition à la fermeture de la gare de fret de Nîmes, annoncée pour décembre. Selon la CGT, entre 95 et 120 emplois sont menacés.
A partir de 12 décembre 2017, l'ensemble du trafic ferroviaire fret sera détourné par le contournement Nîmes-Montpellier (CNM). "Ces décisions auront des conséquences sur la sécurité des circulations, des usagers et des cheminots mais aussi sur le bassin économique et industriel gardois avec la disparition de 60 emplois cheminots, des centaines d'emplois dans les entreprises utilisatrices du service public ferroviaire et les emplois induits qui vont avec", s'insurge la CGT.
Préavis de grève illimitée
Une centaine de cheminots d'Alès, Nîmes, Montpellier ou Marseille se sont déplacés à Miramas pour tenter d'empêcher la tenue du CHSCT afin de manifester leur opposition à la fermeture de la gare de fret de Nîmes. Ils demandent la suspension immédiate de la décision de la SNCF et décident le dépôt d'un préavis de grève illimitée.La direction de la SNCF indique que la gare de Nîmes devenant une gare relais, il n'est pas question que ses employés regardent les trains passer. Elle s'engage à les reclasser dans l'entreprise mais pas forcément dans la région.
Les cheminots manifestent contre la fermeture de la gare de triage de Nîmes
Une centaine de cheminots se sont déplacés à Miramas pour tenter d'empêcher la tenue du CHSCT afin de manifester leur opposition à la fermeture de la gare de fret de Nîmes, annoncée pour décembre. Selon la CGT, entre 95 et 120 emplois sont menacés.