Ce week-end du 1er au 2 août s'annonce très chaud, jusqu'à 40°C dans le Gard. A l'Ehpad Saint-Joseph de Nîmes, on tente de trouver des solutions pour se protéger de la chaleur et d'un éventuel regain de l'épidémie de Covid-19.
En cette fin juillet, la France connaît un pic de chaleur, avec des températures bien au-dessus des normales de saison : ce week-end, on attend jusqu'à 40°C dans le Gard. Puis, le thermomètre devrait baisser un peu en début de semaine prochaine.
En attendant, les établissements accueillant des personnes fragiles, comme les Ehpad, tentent de trouver des solutions pour protéger leurs résidents de la chaleur. Pas évident, d'autant qu'il faut conjuguer les hautes températures avec un possible regain de l'épidémie de Covid-19.
Eviter les risques
Au sein de l'Ehpad Saint-Joseph à Nîmes, toutes les dispositions sont prises pour limiter les risques liés à la chaleur. Les résidents sont priés de s'hydrater régulièrement et de rester au frais. Les gestes barrières sont toujours appliqués et les climatiseurs ont été nettoyés.Pourtant, selon Muriel Peredes, cadre de santé dans l'établissement, la situation pourrait se corser dans le cas d'une deuxième vague de l'épidémie, voire d'un nouveau confinement.
Dans la structure, seules les parties communes, comme l'accueil, la salle à manger et les couloirs, sont équipées de climatiseurs. Autant d'endroits dans lesquels les résidents ne pourront pas circuler, en cas de reconfinement.Il n'y a pas de climatisation dans les chambres, seulement des ventilateurs. Or, dans le cas d'une personne porteuse du Covid-19, le ventilateur ne doit pas être utilisé. C'est donc très problématique.
Les personnes âgées appréhendent un nouveau confinement
Après deux mois d'isolement coupés de leurs proches, difficile pour les résidents des Ehpad d'envisager un nouveau confinement, surtout pendant l'été. Jean-Paul Pratx, résident de l'établissement nîmois, ne se verrait pas revivre cette situation.
Selon la Direction générale de la santé, plus de 10 000 résidents des Ehpad sont décédés des suites du virus depuis le mois de mars 2020.Rester comme ça dans une chambre de 15m², c'est un peu une vie de prisonnier dans une prison aux barreaux dorés. Automatiquement, on déprime.