Une attaque sophistiquée des systèmes informatiques a touché plusieurs entreprises et multinationales dans le monde entier. A Nîmes, cet hôtel n'y a pas échappé. Ils n'ont plus la main sur leurs réservations.
Ransomware. Un mot à retenir dans les prochaines années. En bon français, ça donne rançongiciel, une contraction de rançon et logiciel. Il s'agit d'une attaque informatique qui peut paralyser un système. Pour débloquer la situation, les hackers, auteurs de l'attaque, attendent une rançon. Pour des revendications politiques ou juste motivées par l'appât du gain, ces invasions sévissent de plus en plus.
En mai, WannaCry avait été considérée comme la plus vaste cyberattaque. Elle a été dépassé ce mardi par un événement international.
Selon Europol, l'attaque de mardi a été causée par une version améliorée du ransomware Petya, en circulation depuis 2016.
Cela montre la façon dont la cybercriminalité évolue et, une fois de plus, rappelle aux entreprises l'importance de prendre des mesures de cybersécurité responsables,
prévient Wainwright, directeur d'Europol.
La nouvelle vague d'attaques au ransomware démarrée mardi en Ukraine et en Russie a contaminé des milliers d'ordinateurs dans le monde entier, perturbant infrastructures critiques et multinationales. Les dégâts sont restés relativement mesurés et la menace semblait contenue mercredi.
25 000 euros de préjudice pour cet hôtel de Nîmes
Dans le Gard aussi, des entreprises ont été ciblées. Comme cet hôtel, de Nîmes, où les écrans sont bloqués par les cybercriminels. Les ordinateurs ne permettent plus de gérer les réservations, ni de prendre en charge les différents acomptes des clients.
Le préjudice, qui s'élève à 25 000 euros selon leurs estimations, n'est pas couvert par les assurances. Ils ont donc décidé de racheter tout leur parc informatique.