Plusieurs cas de rougeoles ont été identifiés au CHU de Nîmes depuis le début de l’année 2018. Face à cette maladie, l’hôpital de Nîmes a dû s’adapter.
"On a mis en place un box d’isolement juste à côté des urgences où l’on peut examiner les personnes, et les isoler pour ne pas qu’elles soient en communication avec les autres personnes", confie le docteur Romain Genre, responsable des urgences au CHU Carémeau de Nîmes.La semaine dernière, deux personnes présentant les symptômes de la maladie ont été recensées à la polyclinique Grand Sud à Nîmes. L’ensemble du personnel a dû se soumettre à une enquête pour savoir si ces vaccins contre le virus de la rougeole étaient à jour ou non.
Loin d’être une maladie bénigne, celle-ci peut avoir des graves conséquences.
Une femme a succombé à la rougeole en nouvelle Aquitaine, il y a quelques jours.
Médecins de villes et établissements hospitaliers relèvent tous une recrudescence de cas de cette maladie que l'on croyait disparue.
Le reportage d'Esmeralda Terpereau et Jérôme Curato.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes peuvent commencer à tout moment de 7 à 18 jours après avoir été en contact avec la personne atteinte.
Au début les symptômes font passer à un rhume. Une toux, une fièvre supérieure à 38,5°C, le nez qui coule et des yeux rouges-larmoyants. Il faut pourtant consulter au plus vite un médecin. Quelques jours plus tard, des boutons rouges apparaissent sur le visage, puis se répandent sur le reste du corps.
Sur son site, l'ARS rappelle qu'une vaccination en urgence, dans les 72h, peut stopper la maladie.