Gestion de l'eau à Nîmes : l'enquête de "Cash Investigations" fait des vagues

Près de 30% de l'eau payée par les Nîmois se perd dans les tuyaux avant d'arriver chez eux. Au lendemain des révélations du magazine "Cash Investigations", c'est l'incompréhension et la colère qui dominent. Une association veut demander des comptes à la Saur.

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L’enquête de Cash Investigations, diffusée ce mardi 13 mars sur France 2, fait des vagues à Nîmes. Et pour cause. On y apprend que la ville gardoise détient le record des fuites d’eau. En 2016, plus de 5 milliards de litres d’eau potable ont été perdus. Et les fuites signalées ne sont pas forcément réparées, comme le montre cette séquence :



Au lendemain de la diffusion de "L’eau : scandale dans nos tuyaux", dans les rues de Nîmes, certains ont le sentiment d’être arnaqués.

C’est le cas entre autres des membres de l’association "Eau bien commun", qui militent depuis trois ans pour la mise en place d’une régie autonome pour la gestion de l’eau, à la place du groupe Saur, qui gère les canalisations depuis cinquante ans.

"Ça fait quand même 50 ans que ce contrat n’est pas remis en concurrence ! souligne Zéhor Durand, avocate de l’association. La mise en concurrence est destinée à faire baisser les tarifs, et à rendre un service toujours plus performant."

L'agglomération n'envisage pas de poursuivre la Saur. L'association "Eau bien commun" en revanche compte saisir le  tribunal administratif pour enrichissement sans cause.

Avec : Sébastien Berthaud-Clarac, membre de l’association Eau bien commun ; Zéhor Durand, avocate de l’association eau bien commun ©France 3 Occitanie




Face aux accusations, la Saur n'a pas manqué de réagir, notamment sur Twitter : 



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