Un dégât des eaux a fortement fragilisé un immeuble du centre-ville de Nîmes, qui fait l'objet d'un arrêté de péril imminent.
"J'ai trouvé le plafond effondré, il y en avait partout", se souvient Bruno Therond, commerçant. Ce glacier se trouve au rez-de-chaussée d'un immeuble fragilisé par un dégât des eaux. Un ballon d'eau chaude a explosé au deuxième étage et depuis le bâtiment du centre-ville de Nîmes fait l'objet d'un arrêté de péril imminent. Bruno Therond, qui comptait ouvrir son commerce pendant les vacances de Noël ne pourra pas le faire. Pire encore, il ne sait pas quand il pourra reprendre son activité et il a peur que ça dure. "On craint de ne pas pouvoir travailler cet été car c'est la haute saison pour nous, c'est touristique", souligne-t-il.
Le plancher sur le point de s'effondrer
Elodie Aranda, locataire du premier étage était absente au moment du sinistre, son plancher menace de s'effondrer. L'eau s'est écoulée pendant trois jours d'étage en étage. Si cette dernière peut apercevoir ses affaires depuis la rue, impossible de les récupérer.Tout est à racheter. L'assurance ne peut même pas entrer dans l'appartement pour faire le constat. Mes meubles sont peut-être en train de pourrir, j'espère qu'on pourra sauver quelque chose.
Une étude pour la remise en état de l'immeuble vient juste d'être lancée. Le temps des travaux, le propriétaire a proposé des solutions de relogement aux locataires, comme l'exige la loi.
Un reportage d'Esmeralda Terpereau, Annaëlle Blanchard et Elisa Pirosa :