Inondations dans le Gard : "la vague a tout submergé, c’était un cataclysme", témoigne la directrice du camping de Lézan

Le camping le Mas Des Chênes à Lézan, dans le Gard a été très touché par la rapide montée des eaux de ce samedi 19 septembre. Plus aucun vacancier n’était présent à ce moment-là, mais des dégâts considérables sont constatés.

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L'arrivée du "cataclysme

Le camping du Mas des chênes se situe à quelques mètres à peine du Gardon d’Anduze, dans le Gard. Cette rivière qui a atteint la côte de 7m50 en quelques heures seulement ce samedi 19 septembre dans l’après-midi. La vague, Isabelle Fernandez, propriétaire du camping l’a vue arriver :

La vague a submergé tout le camping, c’était un cataclysme, elle a commencé à arriver vers 15 heures avant de redescendre aux alentours de 17h. Fort heureusement à ce moment-là, plus aucun vacancier n’était présent dans le camping, car nous sommes en fin de saison.

Isabelle Fernandez, propriétaire du camping le Mas des Chênes

1 million d'euros de dégâts

Dans ce camping de 11 hectares, 180 emplacements, des mobil-homes, des cottages, des tentes, une piscine, un restaurant aussi. Dès le lendemain matin, Isabelle constate les dégâts sur toutes les infrastructures. Certains bungalows ont été déplacés sur plusieurs dizaines de mètres : "Il n'y a quasiment rien de récupérable, tout va aller direction la casse, des mobil-homes se sont retournés carrément, qu’est-ce que vous voulez que l’on fasse? Ce dimanche, il y avait encore de l’eau partout, là ce matin on voit déjà mieux les dégâts. Par endroit, on a encore jusqu’à 6 centimètres de boue, imaginez l’état à l’intérieur des logements. Là on n’est pas loin du million d’euros de dégâts."
 
Ce camping, elle en est la propriétaire avec son mari depuis 4 ans. Elle savait qu’il était situé en zone inondable : "Oui, on le sait comme beaucoup de campings ici, nous sommes situés en zone inondable, mais on ne s’attend jamais à ce que ça prenne une telle ampleur, qu’il y ait autant de dégâts. Les épisodes comme ça, c’est naturel bien sûr, après je pense que si les berges étaient mieux entretenues, les dégâts seraient moindres. Aujourd’hui, je suis en colère, car oui, il y a les constructions abusives mais il y a aussi le manque d’entretien, je suis désolée mais les rivières ne sont pas nettoyées."
 

Gare aux pilleurs

En plus de subir cette catastrophe naturelle, Isabelle doit faire face aux pilleurs : "il y a ces gens qui profitent du malheur des autres. Hier soir, nous avons fait intervenir la gendarmerie car il y avait des gens qui venaient avec leur voiture pour commencer à charger des objets comme les micro-ondes, les fours etc... c’est déplorable."

Aujourd’hui, comme des centaines d’autres sinistrés, Isabelle attend la reconnaissance en catastrophe naturelle, pour avoir une aide financière et ainsi reconstruire les quatre dernières années de sa vie.  

Dans la région, plus de 20 communes ont subit des dégâts plus ou moins important lors de cette épisode méditerranéen, voici la liste. 
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