La flamme olympique va parcourir la France pour un relais de 68 jours avec plus de 10 000 porteurs de la flamme. Certains policiers et gendarmes ont été sélectionnés pour protéger le porteur tout au long de son parcours. Chaque jour, ils seront 18 à former une bulle tactique de sécurité autour du relayeur.
Pendant que certains sportifs porteront la flamme, tel que Kevin Mayer à Montpellier, d'autres devront la protéger. C'est le rôle que remplira Jérémy Blondin, gendarme à Marguerittes dans le Gard, pendant les 68 jours de relais de la flamme olympique dans toute la France.
Parcours du relais
Durant tout le parcours, policiers et gendarmes encadreront au plus près la flamme olympique et son porteur.
Le 8 mai 2024, la flamme olympique arrivera par la mer, à Marseille. Elle parcourra ensuite toute la France métropolitaine et d'Outre-mer.
Une centaine de policiers et gendarmes
Comme une centaine de policiers et gendarmes du territoire, Jérémy Blondin a été sélectionné pour sécuriser le passage de la flamme.
Brigadier de la gendarmerie de Marguerittes, le jeune homme a été le seul gendarme retenu dans le Gard pour cette mission.
"En tant que sportif je n'ai malheureusement pas le niveau pour y concourir", confie Jérémy avec un sourire, avant d'ajouter "les derniers jeux olympiques en France datent de 1924, il y a cent ans alors c'était l'occasion rêvée de pouvoir y participer, en plus dans le cadre de mon boulot !"
Profil sportif
Si ce brigadier de Marguerittes a été retenu pour encadrer les porteurs de flammes, c’est notamment en raison de son profil sportif. Alors, il intensifie ses entraînements et continue de courir pour se dépenser et se décharger des émotions de la journée.
On va courir à allure modérée avec en moyenne quinze kilomètres par jour donc ça demande une certaine endurance au quotidien.
Jérémy Blondin - brigadier de la gendarmerie de Marguerittes
Formation spécifique
Pour être le plus performant possible, Jérémy a suivi des formations spécifiques. Pendant plusieurs semaines, il s'est entraîné au camp militaire de Beynes, en région parisienne. L'objectif : apprendre à bien réagir face à chaque menace.
On est vraiment la bulle tactique qui encadre le porteur de la flamme, on assure sa protection ainsi que la bonne progression du relais.
Jérémy Blondin - brigadier de la gendarmerie de Marguerittes
Pour ce faire, les forces de l'ordre seront en tenue civile, tout de même équipées de leur arme de dotation.
Si la flamme est sous haute surveillance, c’est que certains pourraient tenter de l’éteindre. En 2008, des manifestants pro-Tibétains avaient tenté de le faire à Paris, juste avant les Jeux Olympiques de Pékin.