L'équipe de tir à l'arc de Côte d'Ivoire s'entraîne à Nîmes pour les Jeux Olympique 2024. Rencontre avec Marcelle et Prisca, à 66 jours des Jeux.
Un grand sourire... Pourtant à 66 jours des Jeux Olympiques, rien n'est encore fait pour Marcelle et Prisca, deux jeunes archères ivoiriennes. Depuis une semaine, elles se préparent pour Paris 2024 à Nîmes.
Il y a les meilleurs ici. Puisque nous voulons être les meilleures, pourquoi ne pas venir se former ici ?
Marcelle Diombo Archère ivoirienne
À 21 ans pour Marcelle et 19 ans pour Prisca, les deux jeunes femmes pourraient bientôt découvrir les Jeux Olympiques 2024. Mais le niveau de leur pays en tir à l'arc ne leur permet pas d'être directement sélectionnées. Leur qualification, elles vont devoir la décrocher lors d'un tournoi en Turquie en juin.
"Pour le tournoi qu'elles ont à faire, il faut avoir un groupement dans la zone du rouge sur la cible. Là, on révise des exercices, donc le groupement de flèches est moindre mais ça va venir", explique Olivier Grillat, directeur sportif de l'Arc Club de Nîmes.
Un entraînement pat étapes
Toute la semaine, Olivier Grillat a distillé ses conseils. Le directeur sportif de l'arc club Nîmes est là pour permettre aux athlètes ivoiriennes d'exploiter au mieux leur technique. Tout en respectant leur rythme. Prisca et Marcelle s'entraînent au pays dans des conditions difficiles.
"Elles, elles arrivent à faire 250 flèches, c'est presque un maximum par jour. Quand je fais un stage, il faut que je fasse attention de ne pas trop dépasser, il faut augmenter la dose mais sans exagérer pour qu'il n'y ait pas de blessure et pas de problème", poursuit l'entraîneur.
Le message semble bien passé.
"Quand tu reprends l'entraînement, il faut appliquer la technique, c’est surtout la technique", confirme Prisca Kossia, archère ivoirienne. Pour permettre aux filles de vivre leur rêve olympique. "J'ai raté Tokyo 2020, donc je ne veux pas rater Paris 2024. C'est vraiment un grand rêve pour moi", confirme Marcelle.
Prisca et Marcelle espèrent bien passer la première semaine des JO sur l'esplanade des Invalides, lieu du tournoi Olympique.
Écrit avec Alexandre Grellier.