Dans la nuit de vendredi 18 août 2023 à samedi, les élèves de l'école nationale de police de Nîmes ont été évacués suite à la découverte d'une lettre de menace terroriste. L'enquête a montré que cette lettre provenait d'un exercice interne. Fausse alerte donc.
Vendredi 18 août dans la nuit, une patrouille fait le tour de l'école Nîmes pour sécuriser les lieux.
Tout est calme, il n'y a rien à déclarer, jusqu'à ce que l'un des membres de la patrouille tombe sur une lettre laissée par terre, sur un chemin de ronde.
Menaces terroristes
Dans cette lettre, des menaces terroristes qui visent directement les écoles de police de Nîmes, de Saint-Malo et d'Oissel. Aussitôt les trois écoles sont évacuées.
À Nîmes, les 250 élèves sont réunis, sans pour autant être prévenus de la raison de ce rassemblement, au bout de deux heures, tout le monde a été évacué dans le calme. 150 élèves ont été relogés tandis qu'une centaine s'est débrouillée toute seule.
Pendant une journée, l'école est passée au peigne fin par les gendarmes et leurs chiens. Mais l'enquête n'apporte aucun nouvel élément.
Un support oublié
Après quelques recherches, les responsables de l'école comprennent : la lettre de menaces provient d'un exercice interne. En effet, selon une source policière, le support a été oublié à l'école lors d'un entraînement de la DGSI, la direction générale de la sécurité intérieure.
Fausse alerte donc. Plus de peur que de mal.
Mais aujourd'hui, ce genre de sujets sont "pris très au sérieux", explique une source policière.
Avant de reconnaître "ce n'était pas un exercice mais la situation a été impeccablement bien gérée", même si la situation risque de faire quelques remous, étant remontée aux oreilles du Ministre de l'intérieur.
Finalement, tout le monde a pu réintégrer le site de l'école de police de Nîmes samedi, en fin de journée.