L'alerte pour une intoxication collective au chlore au camping du Grau-du-Roi, dans le Gard, a été donnée peu avant 11h. Plusieurs résidents utilisant la piscine ont été pris d'irritations, de malaises et de problèmes de respiration. 7 personnes ont été secourues par les pompiers, dont 3 ont été hospitalisées au CHU de Nîmes.
Les sapeurs-pompiers du Gard ont été engagés ce samedi matin, à 10h56, pour plusieurs personnes intoxiquées au camping de l’Espiguette, à la piscine «Le Splash», au Grau-du-Roi.
A l’arrivée des secours, plusieurs personnes présentaient des signes d’intoxication au chlore.
7 personnes prises en charge, dont 6 mineurs
Ce sont 7 personnes qui ont été examinées par les équipages des pompiers et le personnel du service de santé du SDIS 30.
3 personnes de sexe féminin, âgées respectivement de 9, 11 et 58 ans et 4 personnes de sexe masculin, âgées de 8, 9, 10 et 17 ans.
3 victimes intoxiquées ont été évacuées au centre hospitalier de Nîmes Carémeau et 4 autres se sont rendues par leurs propres moyens à la maison de santé de La Grande-Motte.
La cellule "risques chimiques" déployée
Les sapeurs-pompiers ont immédiatement mis en place un périmètre de sécurité et d’exclusion durant l’intervention, pour limiter le nombre de victimes et prendre en charge toutes les personnes impliquées par l'intoxication.
Simultanément, les spécialistes de lutte contre les risques chimiques ont procédé à des reconnaissances pour identifier la cause de l’intoxication et effectuer des relevés de mesures toxicologiques, notamment au chlore, dans l’atmosphère et dans le bassin de la piscine.
20 pompiers mobilisés
L’engagement conséquent de moyens de secours, renforcés par les spécialistes de lutte contre les risques chimiques a permis de prendre en charge rapidement les 7 victimes et d’identifier rapidement l’origine de cette intoxication collective.
4 véhicules de secours et d’assistance aux victimes, 1 infirmier sapeur-pompier, 1 véhicule d’intervention risques technologiques du centre de secours de Marguerites ainsi que 3 officiers de commandement, dont un chef d’unité de la cellule mobile d’intervention chimique, ont été mobilisés sur cette intervention, durant plus de 2 heures, soit 20 sapeurs-pompiers.