Des opérations de police sont mis en place au quotidien à Nîmes, Alès et Bagnols-sur-Cèze pour rechercher des engins pyrotechniques actuellement interdits à la vente. Les forces de l'ordre craignent de nouveaux débordements après les émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel.
Le gouvernement a interdit jusqu’au 15 juillet inclus, la vente, le port, le transport et l’utilisation d’articles pyrotechniques et artifices de divertissement sur l’ensemble du territoire national. Les policiers sont donc mobilisés pour vérifier la présence potentielle d’objets pyrotechniques, prohibés.
Les forces de l'ordre font des contrôles sur différents axes routiers du Gard et font des visites de caves de bâtiments et dans les commerces susceptibles de vendre ces dispositifs réglementés. Toutes les opérations effectuées à Nîmes, Alès et Bagnols-sur-Cèze, depuis le 8 juillet 2023 n'ont donné lieu à aucune saisie. Les investigations vont se poursuivre jusqu'au 15 juillet 2023.
La crainte de nouveaux débordements
En raison des troubles à l’ordre public constatés dans le département du Gard et pour prévenir tout risque, la Préfecture du Gard proroge les arrêtés relatifs à la vente de carburants, de bouteilles de gaz et de produits inflammables ou chimiques ; au port et au transport d’armes, toutes catégories confondues, de munitions et d’objets pouvant constituer une arme par destination.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé le déploiement de 130 000 policiers et gendarmes les soirs du 13 et 14 juillet pour prévenir les incidents lors de la Fête nationale.