Cette fois, c'est le match face à Saint-Etienne, dans la Loire, qui est reporté à cause des manifestations prévues dans le week-end. Pour Nîmes, la situation devient récurrente.
Cela commence à devenir une habitude… La rencontre prévue dimanche 31 mars entre Nîmes et Saint-Etienne vient officiellement d’être repoussée au lundi 1er avril, en raison des manifestations prévues dans le week-end, notamment celle des gilets jaunes.
Le préfet de la Loire, où le match devait avoir lieu à 15h, a annoncé la nouvelle sur Twitter. "L’horaire sera précisé ultérieurement par la LFP", indique-t-il.
En raison des mouvements de contestation annoncés pour le week-end des 30 et 31 mars, la rencontre de entre @ASSEofficiel et @nimesolympique est officiellement reportée au lundi 1er avril. L'horaire sera précisé ultérieurement par la @LFPfr
— Préfet de la Loire (@Prefecture42) 27 mars 2019
>>> Mise à jour le 28 mars : le match aura lieu à 20h30 le 1er avril
Une nouvelle pas forcément bien accueillie par les supporters :
Une honte, merci de penser à tous les supporters venant des 4 coins de la France pour venir voir jouer nos protégés, je le redis honte à vous.
— Clem's (@Clemsf42) 27 mars 2019
C’est trop
— FC 1993 (@TeamLopez27) 27 mars 2019
La décision est d’autant plus agaçante pour les Crocos que c’est, selon le décompte de Midi Libre, la sixième fois que cela arrive, pour des raisons sans lien avec le football. Il y avait d’abord eu deux matches face à Nantes, puis les matches contre Angers, Dijon et Rennes, à chaque fois décalés.
"Ça tombe toujours sur nous !"
Le club prend cela avec humour sur les réseaux sociaux. En témoigne la mise à jour d’un tweet publié en février, qui évoquait déjà les "256" rencontres reportées cette saison.
— Nîmes Olympique (@nimesolympique) 27 mars 2019
"Il y a des choses plus importantes que le football dans la vie. Le pays en ce moment est en souffrance, nos forces de police sont réquisitionnées tous les week-ends, je comprends très bien que ces gens aient besoin de repos, et pour assurer la sécurité des matches de football il faut des forces de police", commente Laurent Boissier, le coordinateur sportif du promu nîmois.
Il le reconnaît néanmois, "on a l'impression que ça tombe toujours sur nous !". Si la motivation des joueurs reste intacte, "c'est la récupération qui est embêtante", note-t-il. Ces reports obligent en effet à jouer beaucoup de matches dans des laps de temps réduits. Par ailleurs, le club doit à chaque fois modifier son programme d'entraînements.
Laurent Boissier a également une pensée pour les supporters, pénalisés eux aussi, puisqu'ils ne pourront pas être aussi nombreux à faire le déplacement un lundi qu'un dimanche.