Meurtre d'un patron de discothèque à Nîmes : le tireur condamné à 15 ans de réclusion criminelle

lls s'étaient disputés pour une dette de 500 euros, un artisan a été jugé devant les assises de Nîmes pour le meurtre d’un patron de discothèque. Lionel Arnaud a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle jeudi 28 septembre 2023.

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L'artisan ferronnier Lionel Arnaud est condamné à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Nîmes ce jeudi soir. L'avocat général avait requis 20 ans contre le meurtrier d’Hafid Kebdani. Le verdict est tombé ce jeudi soir.

Le pistolet au cœur des débats

Pendant trois jours de procès, les débats ont tourné autour d'une question essentielle : à qui appartenait le pistolet qui a tué ? À Lionel Arnaud, l'accusé ? Ou à d’Hafid Kebdani, la victime ? C'est avec cette arme que l'accusé tue le futur patron de discothèque pour lequel il travaillait comme artisan ferronnier.

Lionel Arnaud, un artisan 51 ans, a été mis en examen pour avoir tué par balle Hafid Kebdani, après une altercation survenue dans un bar, voilà quatre ans, dans le quartier nîmois de Saint-Césaire.

Le soir du drame, le 26 juin 2019, vers 21h30, l'accusé et sa victime se seraient disputés pour une dette de 500 euros. Un coup de feu est parti, touchant mortellement Hafid Kebdani. Très grièvement blessé, le gérant de boîte de nuit a été pris en charge par les pompiers qui l'ont évacué vers le CHU de Nîmes. En vain, il mourra avant d'arriver à l'hôpital.

Traces d'ADN

La défense de l’accusé voudrait attribuer la propriété de l'arme au défunt. Ce qui permettrait d'éviter l'inculpation de "violences avec l'intention de donner la mort". Mais c'est un scénario impensable pour la partie civile.

"L'arme appartient au meurtrier. Il est venu avec, il est allé la chercher dans sa voiture et il l'a utilisé à au moins deux reprises. Et cela, des témoins l'affirment", assure Maître Hugo Ferri, avocat de la famille de la victime. "La thèse de la défense est d'inverser les rôles. Mais il y a un élément qui nous permet de dire que c'est l'arme du meurtrier, il n'y a que l'ADN de Lionel Arnaud sur l'arme, et que la sienne."

Une version retenue par la Cour qui a condamné Lionel Arnaud à 15 ans de réclusion criminelle.

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