À l'école de police de Nîmes ce vendredi, près de 350 personnes ont participé à un entraînement aux risques NRBC-e (nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques et explosifs). Scénario suivi : une explosion d'un terroriste à l'intérieur d'un car qui va répandre un produit toxique...
Mouvement de panique ce vendredi à l'école de police de Nîmes.
Une explosion retentit dans un car où se trouvaient des passagers. Très vite, une patrouille de sentinelles arrive sur place. Ils détectent la présence d'une source radioactive.
Le terroriste qui s'est fait exploser a répandu un produit toxique. Les secours s'organisent donc pour prendre en charge tous les blessés.
La scène est en réalité simulée dans le cadre d'un entraînement aux risques technologiques NRBC-e (nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques et explosifs).
Au total, 350 personnes jouent le jeu afin de permettre une meilleure coordination des services de secours et de sécurité.
Il faut sans cesse améliorer les moyens de communication, car sur un événement comme celui-ci, ce n'est pas un groupe ou service qui interviendra, mais ce sera des moyens qui arrivent de partout
indique Alexandre Lerousseau, chargé de mission sécurité intérieure, NRBC.
Lors de cette matinée, les pompiers et policiers ont pu donc tester la prise en charge de victimes en urgence radiologique, mais aussi la neutralisation de terroristes pouvant être en possession de substances radioactives.
Dans le sud de la France, ce type d'exercice a lieu deux fois par an.