Mis en examen pour favoritisme et trafic d'influence dans une affaire d'attribution de terrains à des enseignes commerciales, Franck Proust, 1er adjoint au maire de Nîmes et Eurodéputé LR, a décidé de faire appel. Il s'en est expliqué ce samedi à notre micro.
A peine rentré de Paris, Franck Proust, le 1er adjoint au maire de Nîmes et député européen Les Républicains, a tenu à s'expliquer sur sa mise en examen pour favoritisme et trafic d'influence. Il a choisi symboliquement le café nîmois situé sur l'un des lots suspects, vendus par la société d'économie mixte SENIM dont Franck Proust a été le président de 2001 à 2006.
Soupçons de favoritisme
L'affaire remonte en fait à 15 ans. Le deputé europeen aurait favorisé des enseignes dans l'attribution des terrains lors des appels d'offres, ce qu'il conteste ardemment. Déjà, en 2010, Franck Proust avait eété entendu par le SRPJ de Montpellier. En 2012, plusieurs chefs d'entreprises ont été mis en examen pour faux, usage de faux, recel de favoritisme et entente illicite. Un nouveau chef d'entreprise l'aurait aussi été le mois dernier. Mais pour Franck Proust, il n'y a aucun élément nouveau dans l'enquête. Il compte donc faire appel.
Pas de démission
Député européen , adjoint au maire de Nîmes et récemement nommé secrétaire des Républicains du Gard, il n'entend démissonner d'aucun de ses mandats. Nos reporters Armelle Goyon et Anne Ployart ont recueilli sa réaction et celle de son avocat.