Le gestionnaire du stade nautique ferme brutalement les portes de la piscine Némausa à Nîmes, dans le Gard. Les usagers ont trouvé portes closes ce lundi matin.
C'est sur les réseaux sociaux que la nouvelle a été annoncée dimanche et ce lundi matin : le gestionnaire privé a décidé de fermer les portes du stade nautique de Nîmes à cause du coût de l'énergie.
"Nous sommes au regret de vous annoncer que votre équipement est dans l'obligation de fermer temporairement suite à la crise énergétique", peut-on lire sur leur page Facebook.
Le prix de l'entrée multiplié par trois
Dans un courrier publié sur le même réseau social, le président et le directeur général de Vert Marine expliquent que « si cette hausse était impactée sur le prix de l’entrée, ces derniers seraient multipliés par trois. C'est impensable !». Ce qui porterait le prix du billet à 18 euros au lieu de 6 euros l’entrée.
Selon nos confrères d'Objectif Gard, l’Agglomération de Nîmes a été prévenue par mail, dimanche soir, par le gestionnaire de la piscine. Une réunion d’urgence est prévue ce lundi pour tenter de trouver une solution.
Le stade nautique nîmois est exploité par Vert-Marine via une délégation de service publique depuis plusieurs années. Cette entreprise privée d'envergure nationale enregistrerait actuellement "1,5 M€ de surcoût énergétique par semaine ".
Même sort pour la piscine du Grand Pic Saint-Loup, dans l'Hérault
La société Vert-Marine, également délégataire de service public pour la piscine du Grand Pic Saint-Loup, dans l'Hérault, a décidé de fermer cet infrastructure, jusqu'à nouvel ordre, ce lundi 5 septembre, ainsi qu'une centaine d'autres piscines en France.
Une décision brutale mais indispensable, selon Franck Saunier, directeur régional de Vert-Marine : "Le particulier ne s'en rend pas compte grâce au bouclier tarifaire du gouvernement, mais pour les sociétés, les prix de l'énergie sont devenus intenables" a-t-il expliqué à nos confrères de la Gazette de Montpellier.