Myriam Garet a décidé de saisir les prud'hommes. Elle conteste son licenciement de l'Ehpad "Les Oliviers" à Nîmes où elle a dénoncé des violences sur une pensionnaire de 93 ans. Une faute grave, selon sa direction. L'ex-employée veut aussi faire reconnaître son rôle de lanceuse d'alerte.
Licenciée pour avoir dénoncé des maltraitances dans une maison de retraite de Nîmes, Myriam Garet a décidé de saisir les prud'hommes.
Elle dénonce des actes de maltraitance
Cette jeune aide soignante de la maison de retraite "Les Oliviers" à Nîmes, avait lancé l'alerte et dénoncé des actes de maltraitance sur une personne âgée de 93 ans le 29 avril 2016. Elle travaillait alors dans cet Ehpad depuis 6 ans et demi.
Un reportage de Jérôme Curato et Pascale Barbès
Myriam Garet a décidé de saisir les prud'hommes. Elle conteste son licenciement de l'Ehpad "Les Oliviers" à Nîmes où elle a dénoncé des violences sur une pensionnaire de 93 ans. Une faute grave, selon sa direction.
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Licenciée pour faute grave
Elle avait notamment pris des photos des maltraitances pour justifier ses dires à la directrice. A sa grande surprise, elle a été mise à pied puis licenciée pour faute grave (sans indemnité) fin mai 2016. Un sentiment d'injustice l'habite aujourd'hui.
Elle veut être reconnue comme lanceuse d'alerte
Aujourd'hui, Myriam Garet conteste son licenciement de l'Ehpad "Les Oliviers" à Nîmes et elle veut aussi faire reconnaître son rôle de lanceuse d'alerte. Elle n'a pas réussi à retrouver un emploi depuis son licenciement.