La mairie de Nîmes vient de mettre en place un nouveau système de tarification de l'occupation de l'espace public. En clair, la redevance sur les terrasses est désormais calculée sur une surface annuelle et non sur l'occupation saisonnière réelle. Certains commerçants dénoncent de fortes hausses.
Les clients profitent du soleil en terrasse, à Nîmes…
Ils sont loin d'imaginer que la règlementation de l'occupation de l'espcace public vient d'être modifié par la municipalité. Et le nouveau système de calcul défavorise les commerçants dont la surface évolue au cours de l'année.
Terminées les redevances adaptées pour les terrasses qui ne sont pas fixes. La mairie prend désormais en compte la plus grande surface comme calcul de base pour l'année.
Vous pouvez avoir besoin de 150 m2 de terrasse l'été et en hiver seulement 50m2, avant la mairie adaptait ses barèmes. Aujourd'hui, on paie pour 150m2 toute l'année. Evidemment, pour les commerçants qui ont des terrasses fixes, ça ne change rien mais pour les autres, il y a un fort surcout" explique Christophe Brunetti, président du Cercle des Licences IV.
Depuis la modification de la tarification de l'occupation des terrasses, les commerçants s'interrogent pour définir leur périmètre définitif. Il s'agit de limiter le manque à gagner.
Ces hausses de tarifs des terrasses vont se répercuter sur le prix des consommations, c'est trop important" affirme un commerçant.
A contrario, d'autres commerçants disent faire des économies grâce au nouveau barème.
La mairie de Nîmes n'a pas souhaité nous communiquer les raisons de cette nouvelle politique tarifaire.