L'exposition de l'été du Pont-du-Gard est une rétrospective de l'oeuvre prolifique de l'artiste-peintre Pierre Parsus. Celui qui dit être "né en découvrant la peinture", à 13 ans, et n'a cessé de peindre depuis, a notamment illustré les œuvres publiées de Georges Brassens.
Auteur d'une oeuvre prolifique, Pierre Parsus, né à Paris en 1921, a peint des milliers de tableaux, aquarelles et dessins. Il est également l'illustrateur de livres de Jean Giono et de Georges Brassens qu'il a "bien connu", a-t-il confié à l'AFP.
La rétrospective qui lui est consacrée au Pont-du-Gard "permet au visiteur d'appréhender, salle après salle, l'évolution de l'œuvre qui, progressivement, passe du figuratif au spirituel, du visuel à la vision", résume Christian Vayrette, le commissaire de l'exposition.La peinture est un peu une marche spirituelle... Un vrai peintre, ou il peint ou il meurt.
83 oeuvres sont présentées jusqu'au 15 octobre 2017 par thèmes.
Pierre Parsus a découvert sa vocation à 13 ans en prenant des cours du soir de peinture. "Je suis né à ce moment là. J'ai su que j'étais possédé par ce truc".Cela suit mon évolution: paysages, nus féminins, portraits, autoportraits... ça part vers le lyrisme, une vision du sacré universel, mon exposition se termine dans le visionnaire. Il y a toutes les étapes de ma vie.
Qu'elle soit figurative ou abstraite, son oeuvre est marquée par la couleur qu'il a découverte en Algérie, de 1953 à 1955, quand il était pensionnaire de la villa Abdel-Tif, un centre d'art qui accueillait les artistes à Alger. "J'ai osé abordé la couleur algérienne, elle est ressortie 20 ans après", dit le peintre.
Autres dates marquantes de son parcours, son retour de déportation en 1945, après avoir traversé l'Autriche "à pied et à péniche" et sa rencontre avec Lucette, sa femme, qui lui a servi de modèle pour de nombreuses toiles. "On a vécu à trois, ma femme, la peinture et moi", s'amuse-t-il.
Pierre Parsus vit dans le Gard depuis 1947.
Visite de la rétrospective, en compagnie de l'artiste, avec Pascaline Arisa et Pierre Trouillet :