Procès de la famille Castro : les soeurs de la victime "C'est digne de Spielberg, ils veulent sauver leur peau"

Expertises, déclarations, témoignages, aveux... après 2 jours aux Assises du Gard, à Nîmes, le procès de Catarina, Michaël et Jordan Castro se poursuit. Quelques vérités ont surgi mais pour la famille de Badre Fakir, notamment ses 3 soeurs, il reste "La" victime. "Le mort, c'est lui".

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La famille de la victime écoute les témoins, experts et les accusés depuis 2 jours aux assises du Gard.

Mercredi soir, les 3 soeurs de Badre Fakir ont assisté à l'audition de Catarina Castro, ex-compagne de leur frère, et principale accusée dans cette affaire d'assassinat puisqu'elle a avoué avoir drogué, ligoté et étranglé la victime. Elle a également avoué avoir donné des coups de couteau sans pour autant s'en souvenir. "Comme Jordan était dans sa chambre et Michaël n'était pas là, ce doit être moi !".

Un peu plus tard, Catarina Castro fait un malaise à la barre. On lui amène un siège et les pompiers interviennent. L'intermède sera de courte durée. Elle évoquait sa peur permanente des violences physiques, psychologiques et sexuelles.

La victime, c'est mon frère !

Sur le banc des parties civiles, les 3 soeurs de la victime et sa mère. A la barre, elles livrent des témoignages bien différents des 3 accusés.

La petite soeur de Badre Fakir s'insurge.

Ils essaient d'échapper à la prison, ils veulent juste sauver leur peau. On entend que des horreurs sur mon frère depuis 2 jours.

Elle veut remettre les choses en perspective et dire sa vérité. "Mon frère n'était pas un ange mais on entend que des choses négatives sur lui et même de personnes qui ne le connaissaient pas. Un peu de respect".

Même demande d'une 2e soeur de Badre Fakir. "Pour moi, ce procès c'est une quête de vérité. J'ai besoin de savoir... Ces gens, c'était ma famille".

La 3e soeur ajoute : "La victime, dans cette histoire, c'est mon frère. On a entendu des vérités, des mensonges mais il ne faut pas oublier que c'est mon frère qui a été assassiné". Et d'ajouter, "Nous, on a pas de sang sur les mains".

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