La baisse de la TVA à 5,5% pour les poney-clubs et les centres équestres vient d’être annoncée par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Une bonne nouvelle pour ce secteur touché de plein fouet par l’inflation.
C’est un vrai coup de cravache pour le secteur équestre qui aurait pu s'arrêter net. À compter du 1er janvier 2024, la TVA sur les activités des poney clubs et des centres équestres baisse de 20 à 5,5%.
Hausse du coût des céréales
La décision vient d’être prise via un amendement dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024. Elle vise à aider le secteur équin, notamment à la hausse du prix des céréales.
« C’est le coût de l’orge qui a augmenté, or l’orge est à la base de l'alimentation des chevaux. Cette hausse se répercute donc sur tous les aliments complexes de l’alimentation cheval », explique Michel Robert, propriétaire d’un haras dans le Gard.
Secteur à bout de souffle
Face à ces nombreuses variations de coût, la nouvelle s’est vite répandue dans un secteur qui se disait "à bout de souffle".
Une décision dont se félicite le gouvernement, dont Marc Fesneau, le ministre de l'Agriculture.
Depuis 2011, l'équitation de tradition française est inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. 🐴🇫🇷
— Marc Fesneau (@MFesneau) October 24, 2023
Cette filière d’excellence doit être préservée et soutenue.
C’est pourquoi, après plusieurs années de négociations au niveau européen, la France a… pic.twitter.com/fL5jYrXkmq
"C'est une vraie bulle d'air pour les centres équestres parce que ça fait quelques années qu’on se bagarre là-dessus", explique avec soulagement Astrid Miramand, gérante d’un centre équestre avant d’oser espérer : "ça permettra peut-être de créer de l’emploi et des investissements pour que nos clubs s’améliorent et que notre offre soit toujours innovante".
Pas de baisse prévue pour les cours
Pour autant, cela ne changera pas grand-chose pour les amateurs d’équitation : il n’est pas prévu de baisse des tarifs des cours d’équitation et des coûts des pensions des chevaux.
Ça va éviter d’augmenter les prix parce que jusqu’à présent, on ne pouvait plus en vivre.
Gilles Poirson - moniteur indépendant.