Malgré la crise sanitaire et la suspension des vols internationaux, l'aéroport de Nîmes n'a jamais cessé de fonctionner. Mais il a dû trouver de nouvelles idées pour éviter le crash, grâce à ses activités de services, à la sécurité civile ou à l'aviation d'affaires.
A l'aéroport de Nîmes, les avions ne décollent pas, ils stationnent. En attendant la reprise du trafic aérien, le tarmac s'est transformé en parking XXL, comme vous pouvez le voir dans ce reportage. Des dizaines d'aéronefs venus du monde entier restent là, cloués au sol à cause de la crise sanitaire. Ces appareils inutilisés à cause de la pandémie offrent une nouvelle source de chiffre d'affaires à l'aéroport.
"Tous les jours, toutes les semaines, il y a des opérations de maintenance réalisées par la société Sabena Technics, implantée sur la zone de l'aéroport", explique Grégory Merelo, le directeur de l'aéroport nîmois.
C’est un partenariat gagnant-gagnant. Nous on rentabilise des surfaces de parkings inutilisées parce qu'on a beaucoup moins de trafic avec l'aviation commerciale et eux peuvent aller chercher de nouveaux marchés.
Privé des vols réguliers opérés par Ryanair vers l'Angleterre, la Belgique ou le Maroc, l'aéroport s'est aussi appuyé sur ses activités de services à la sécurité civile ou à l'aviation d'affaires pour traverser la crise.
Ryanair maintient ses dessertes
Aujourd'hui, le redécollage est en ligne de mire. Le retour des vols commerciaux est annoncé et Ryanair a confirmé maintenir ses dessertes au départ de Nîmes. "On ne connaît pas encore les contraintes qui seront en vigueur cet été mais il est possible aujourd’hui de réserver des billets sur nos quatre destinations régulières : Bruxelles, Londres, Fez et Marrakech", énumère le directeur de l'aéroport.
Après un an de disette, l'aérogare nîmois devrait retrouver un visage plus animé dès le 4 juin prochain, avec des vols réguliers vers Bruxelles.