Trafic de drogue. Le déplacement de la ministre de l'Éducation nationale "reporté" à Nîmes, des enseignants à l'arrêt en raison de l'insécurité

Un déplacement de la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet était évoqué ce vendredi 1er mars à Nîmes, dans le Gard. Quatorze enseignants ont actuellement cessé le travail en raison des problémes d'insécurité liée au trafic de drogue dans le quartier du Chemin-bas d'Avignon.

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Le syndicat Snudi-FO du Gard avait demandé une audience à la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet, nommée le 8 février dernier, alors que celle-ci devait se rendre ce vendredi 1er mars à Nîmes. 

Quatorze enseignants de la ville sont reconnus en accident de service, après que des tirs ont retenti à proximité de l'école Georges Bruguier, dans le quartier du Chemin-bas d'Avignon. Des élèves de CP rentraient de sortie scolaire en bus au même moment. 

Des faits qui se sont produits le jeudi 8 février dernier, à la veille des vacances scolaires. Le quartier est régulièrement confronté des problèmes d'insécurité liée au trafic de drogue. Un homme avait notamment été tué devant son fils de 8 ans le 20 février dernier.

Après avoir exercé leur droit de retrait, les enseignants sont désormais en arrêt de travail. 

À lire aussi : "On a peur de se faire tuer" : trafic de drogue et fusillades, l'angoisse des enseignants et des parents d'élèves d'une école de Nîmes

Un déplacement "reporté"

Le service de presse du ministère de l'éducation nationale annonce, ce 29 février aux alentours de midi, que le déplacement de Nicole Belloubet est "reporté". La préfecture du Gard indique également que le projet est avorté. 

Des enseignants appelés en remplacement qui ont "très peur"

"Des titulaires remplaçants sont régulièrement appelés" depuis que les enseignants en poste sont arrêtés, souligne Laure Pellet, secrétaire générale du syndicat Snudi-FO du Gard. "Ils ont très peur et nous contactent. Ils font des demandes pour ne pas aller sur place, mais on leur refuse. On doit leur recommander d'aller voir leur médecin".

Une réunion a été organisée vendredi avec les directeurs des établissements scolaires du quartier. 

"Nous demandons que la présence des forces de police soit renforcée", précise Laure Pellet. Nous appuyons également la demande de nos collègues par rapport à la sécurité, c'est une question de vie ou de mort". 

Dans une vidéo publiée ce mercredi 28 février, le préfet du Gard indique que des renforts policiers ont été alloués par le ministère de l'intérieur depuis les faits.  

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