VIDÉO. Ces plongeurs bénévoles photographient de nuit le monde merveilleux des espèces de la Méditerranée

durée de la vidéo : 00h02mn22s
Des bénévoles plongent de nuit pour photographier les espèces des fonds de la Méditerranée au large du Grau-du-Roi et à La Grande-Motte.
Une virée sous-marine un peu spéciale. ©France télévisions

C'est un gigantesque recensement qui a démarré. Des plongeurs bénévoles sont sollicités pour établir un atlas de la biodiversité en Méditerranée. Dans la nuit, ils arpentent les fonds marins de la Grande Motte au Grau-du-Roi, à la frontière entre le Gard et l'Hérault.

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"L’idée, c’est de suivre un cap et de photographier tout ce qu’on voit." L'objectif est posé d'emblée. Alors que la nuit tombe sur la plage de l'Espiguette dans le Gard, au large, une dizaine de plongeurs se prépare à une virée sous-marine. Un peu pour le plaisir, mais pas que…

"On a réussi à avoir le fameux hippocampe à museau court !"

Ces bénévoles suivent le protocole mis en place par l'Institut marin du Seaquarium pour arpenter le fond sableux de la Grande-Motte et du Grau-du-Roi. Et plus la lumière s'estompe à la surface, plus les plongeurs découvrent un monde, qu'en haut, on ne soupçonne pas.

"C’est magnifique ce qu’on voit la nuit, explique une plongeuse. On ne voit pas du tout les mêmes choses que la journée. Je ne suis pas du tout habituée à cette faune de mollusques, de gastéropodes, de crustacées qui sortent chasser." "On a réussi à avoir le fameux hippocampe à museau court qui était accroché à une toute petite algue ! On le voyait à peine avec sa tête triangulaire, son museau court…", se réjouit une autre.

"Ça donne encore plus envie de plonger"

Des données que l'institut marin récolte pour créer un atlas de la biodiversité. Une première sur la côte. "L’objectif, c’est de faire un point initial, détaille Jean-Marc Groul, le directeur du Seaquarium. Ce qui va nous permettre dans les années futures de voir l’évolution de l’écosystème, si les choses vont dans le bon sens, si la biodiversité se maintient, si le nombre d’individus de chaque espèce est présent."

Un travail long et fastidieux, impossible à réaliser sans la volonté des bénévoles. Coup de chance, ils ont l'air conquis : "Ça challenge un peu la plongée et ça donne encore plus envie de plonger. Revenir en surface avec des images de ce qu’on peut voir au fond. C’était très sympa, vraiment à refaire." D'autres sorties sont prévues cet été.

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