VIDÉO. "Chaque année c'était un nouveau kimono" : du dojo d'Aramon à la médaille olympique, les parents de Shirine Boukli n'en reviennent toujours pas

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Shirine Boukli a commencé le judo à 4 ans, dans le Gard.
Revenus chez eux dans le Gard après les épreuves, les parents de Shirine Boukli ne redescendent toujours pas de leur nuage. ©FTV Pauline Pidoux - Alexandre Grellier

Médaillée de bronze chez les moins de 48 kilos, Shirine Boukli a ouvert le compteur de la Fédération Française samedi aux Jeux de Paris. Il y a un vingt ans, elle commençait le judo dans le dojo de son oncle à Aramon, dans le Gard.

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Une Gardoise dans l'histoire olympique. Samedi 27 juillet, Shirine Boukli a remporté le bronze aux Jeux olympiques de Paris, dans la catégorie des moins de 48 kilos. Ses parents, euphoriques après la victoire, sont rentrés dans le Gard, où ils vivent.

Leur sourire n'a pas disparu de leurs lèvres. Son père jubile.

La médaille, et en plus la première de la France dans ces Jeux. Franchement, c'est énorme.

Lahouari Boukli, père de Shirine.

Une battante

Shirine et le judo, c'est un mariage de longue date. La Gardoise commence à 4 ans dans le dojo de son oncle, à Aramon. "Avec son père, nous n'étions pas du tout dans la perspective de médaille, on se disait plutôt « oh encore un kimono », chaque année on achetait des kimonos" se rappelle, en plaisantant, sa maman Myriam.

Pourtant, Shirine était déjà sûre de sa destinée."À 14 ans, elle me disait ne t'inquiète pas maman, tu ne le regretteras pas".

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Mais celui qui parle le mieux de la Shirine judokate, c'est son oncle Kader, son premier entraîneur.

"Sa grande force c'est son mental. Là, on l'a vu une nouvelle fois après sa défaite en quart de finale. Elle a la grosse qualité de pouvoir se remotiver et rebondir tout le temps. Même après sa défaite, je croyais à sa troisième place" explique l'ancien judoka.

Shirine Boukli avait fait la promesse à son père (vice-champion de France) de faire mieux que lui. Pari réussi.

Écrit avec Pauline Pidoux.

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