Les courses camarguaises, c'est la tradition de la bouvine. La saison a été officiellement lancée, ce lundi de Pâques à Sommières dans le Gard. Une culture régionale qui lutte pour sa survie et demande son classement au patrimoine immatériel de l'UNESCO.
Il y avait du monde ce lundi de Pâques, dans les arènes de Sommières, pour cette manche du trophée des As.
La pena de l'Estambord était là, précedant les chevaux, les Arlésiennes et les raseteurs...
Mais avant de pénétrer sur la piste, direction le vestiaire. L'odeur de camphre est omniprésente. Moment particulier dans ce sport, tout à la fois individuel et collectif, où chaque geste compte avant d'aller affronter les cornes des toros.
La course Camarguaise, c'est l'emblème de la bouvine. Monde de passionnés, qui arborent fièrement cette culture.
Le taureau, sentiment de puissance. Celui vers qui tous les regards se tendent quand il sort du toril.
Sans lui, point de course, point de culture. Il est l'objet de toutes les attentions, de toutes les craintes. Classer la bouvine au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, est en rêve pour toute la Camargue.
Depuis quelques années, la course camarguaise est devenue bien plus qu'un porte-drapeau d'une nation. Elle est aussi un facteur d'intégration des nouvelles populations qui viennent s'installer dans la région. Ce patrimoine culturel est devenu au fil du temps un art de vivre précieux qui permet d'assimiler.
Avec le printemps, c'est tout un monde qui aime se retrouver dans ces hauts lieux que sont les arênes, pour vivre intensément un sport de haut vol, où l'homme pour aller retirer un petit bout de ficelle, une cocarde, doit faire preuve d'une sacrée dose de courage.
Le programme des courses camarguaises de cette saison 2017.