Les deux individus avaient été interpellés quelques heures après les faits survenus il y a quatre jours dans la commune de Milhaud. Une jeune femme avait été retrouvée en sous-vêtements et les cheveux coupés après avoir subi une violente agression.
Quatre jours après l'agression d'une jeune femme retrouvée en sous-vêtements et tondue au niveau du chemin de Canteperdrix entre Nîmes et Caveirac, l'enquête s'accélère. Les deux individus, un homme et une femme ont été mis en examen pour violences aggravées après leur garde à vue.
Ils seront jugés en comparution immédiate mardi matin par le tribunal correctionnel de Nîmes. Ils encourent, selon le code pénal, au moins 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.
Lundi 4 octobre, la victime, une jeune femme d'une vingtaine d'années, dont l'identité n'a pas été révélée, est montée dans un véhicule à Milhaud (Gard). D'après le communiqué de la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, elle venait retrouver un ami qui était venu la chercher en voiture. Ce n'est qu'une fois à bord qu'elle a remarqué la présence d'une autre femme et d'un mineur à l'arrière du véhicule. Le véhicule s'est ensuite arrêté dans une zone isolée de la garrigue, où l'agression a eu lieu.
Selon la procureure, la victime a été frappée à plusieurs reprises à coups de poing et de pied, avant que deux mèches de ses cheveux ne soient coupées à l'aide d'une tondeuse. Ses agresseurs l'ont ensuite abandonnée en sous-vêtements, sans téléphone, dans une zone isolée. Elle a pu être secourue par un voisin, alerté par ses appels à l'aide.
De nombreuses zones d'ombres
Comme nous vous l'indiquions dans cet article daté du 3 octobre, les circonstances précises de l'agression restent encore floues. Les enquêteurs cherchent toujours à établir la relation entre la victime et ses agresseurs, ainsi que les raisons qui ont conduit à cette violence. À ce stade, aucune information supplémentaire n'a été communiquée concernant les motivations des suspects. La procureure Cécile Gensac a simplement précisé que « les investigations se poursuivent pour éclaircir le déroulement des faits. »
La victime souffre de blessures physiques et reste en état de choc.