Après quelques jours d'angoisse et une manifestation lundi, les élèves du lycée professionnel de la MFR Portes des Cévennes vont pouvoir reprendre les cours à Sauve, lundi prochain. Un accord a été trouvé sous la pression des élus et de l'Etat, une nouvelle convention a été signée.
48 heures après la mobilisation des élèves, des personnels et des parents, un accord a été trouvé avec la Fédération des MFR.
La Maison Familiale et Rurale de Sauve va finalement pouvoir poursuivre ses cours et ses formations jusqu'au 5 juillet 2022.
Les 65 jeunes, inscrits en filière bac pro Services aux personnes et aux territoires, avaient appris la semaine dernière, durant les vacances scolaires, la fermeture immédiate de l'établissement cévenol, faute d'avoir renouvelé son agrément au 31 décembre 2021.
Une médiation et un accord mercredi soir
Une convention a finalement été signée mercredi soir, sous la pression de l'Etat et des élus, avec l'établissement de tutelle des MFR du Gard et le réseau MFR. Elle est valable jusqu'à la fin de l'année scolaire.
"L’accueil des jeunes sur le site de Sauve pourra donc reprendre à partir de lundi" explique dans un communiqué, Olivier Bérard, président de l'association des MFR.
Dans ce communiqué, il revient peu sur la querelle interne et les raisons qui ont conduit au blocage et à la fermeture du site. Finalement, tout se termine bien et rapidement pour les lycéens, chacun a su prendre ses responsabilités.
"Les fédérations des MFR, devant le refus de la MFR Portes des Cévennes de signer cette convention, avaient été contraintes d'écrire à chaque famille en toute fin d’année pour les informer que la poursuite de la scolarité n’était plus possible sur le site de Sauve et de proposer à chaque jeune une place dans une autre MFR. Cette situation a provoqué une grande inquiétude bien légitime des jeunes et des parents. La mobilisation de Catherine Daufés-Roux, députée, de Laurent Burgoa, sénateur, de Régis Bayle, conseiller régional et la médiation de Saadia Tamelikecht, sous-préfète du Vigan ont permis la signature de cette convention".
Satisfaction également à la préfecture du Gard.
"Cette situation portant atteinte à l’intérêt des élèves notamment au regard de la durée du blocage ou des solutions alternatives présentées, la sous-préfète du Vigan a entamé sans délai une médiation avec l’ensemble des acteurs concernés. (...) Cette convention qui court jusqu’au 5 juillet 2022, permet ainsi aux élèves de regagner leur établissement sans délai afin de poursuivre et achever leur année dans la sérénité".