Le chef André Daguin est mort. Le célèbre cuisinier gersois s'est éteint ce mardi 3 décembre. Il était âgé de 84 ans.
Tous ceux qui l'ont côtoyé de près ou de loin se souviennent de son franc parler, de son accent du sud ouest et de sa gentillesse.
Le Gersois André Daguin était un fervent défenseur de la gastronomie française et des métiers de la restauration.
Né à Auch dans le Gers en 1935 il est mort ce mardi 3 décembre à l'âge de 84 ans. C'est une source proche de la famille qui a confirmé cette information au journal Sud Ouest.
Il avait été récompensé par deux étoiles au Guide Michelin pour sa cuisine servie à l'Hôtel de France à Auch. André Daguin était aussi le fondateur de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) principale organisation patronale du secteur.
"Un optimiste volontaire avec toujours un projet qui mijotait"
"Avec la disparition d'André Daguin, le Gers ne sera plus tout à fait le même, explique le président du département du Gers, tant il s'identifiait à cette Gascogne dont il aura été le plus extraordinaire et le plus instransigeant des ambassadeurs."Pour Philippe Martin, "qu'il s'agisse de cuisine, de rugby ou d'économie, André Daguin aimait partager et transmettre ses passions, vous les imposer si vous sembliez rétif ou peu convaincu."
Qualité rare et précieuse, c'était un optimiste volontaire avec toujours une idée ou un projet qui mijotait, ajoute encore Philippe Martin
« Il va cruellement manquer au #Gers.
— Philippe Martin (@pmartin_32) December 3, 2019
André Daguin aura été, tout au long de sa vie, le plus extraordinaire et le plus intransigeant défenseur de notre Gascogne.
Pensées affectueuses pour Jo.
Note chagrin est immense ».@LeGers32 pic.twitter.com/bTjFcNaVgy
Joint par France 3 Occitanie, le président de la chambre d'agriculture du Gers se dit atterré. "La Gascogne perd sa toque prodige, celui qui a sublimé nos produits gascons partout dans le monde, tout en restant raciné à notre terre par ses valeurs et son accent légendaire", dit Bernard Malabirade.
Le portrait d'André Daguin par Odile Debacker :