Féminicide : une femme meurt écrasée par son ex-conjoint malgré plusieurs signalements de menaces de mort

Une femme âgée de 58 ans a tragiquement perdu la vie, jeudi 3 août, dans le village de Préchac-sur-Adour, Gers, après avoir été percutée en voiture par son ancien partenaire. Ce dernier âgé de 73 ans s'est enfui avant de tenter de se suicider. Des signalements de menaces de mort avaient été effectués par la victime avant son meurtre.

Un tragique féminicide a eu lieu dans le Gers, où une femme âgée de 58 ans a perdu la vie, victime de son ex-conjoint. Les autorités du parquet d'Auch ont confirmé à l'AFP les détails de cet événement.

La scène s'est déroulée à Préchac-sur-Adour, un paisible village au sein du Gers, aux alentours de 21h30 le jeudi 3 août. Des résidents, alertés par des cris perçants en provenance de la rue, ont été témoins d'une situation alarmante : une femme prenant la fuite à pied, poursuivie par un véhicule.

Selon les informations fournies par le procureur d'Auch, Jacques-Edouard Andrault, la tragédie s'est jouée alors que la femme tentait désespérément de se mettre à l'abri dans la cour d'une résidence. C'est là que le véhicule conduit par son ex-conjoint l'a percutée avec force devant le portail de la propriété.

L'individu responsable, âgé de 73 ans et autrefois compagnon de la victime, a ensuite pris la fuite en direction du village voisin, Galiax. Là-bas, il a tenté de mettre fin à ses jours en utilisant une carabine. Il a ensuite été transporté à l'hôpital, grièvement blessé à la tête, pour recevoir des soins médicaux urgents.

Une main courante pour menaces de mort

La défunte était une conseillère municipale active au sein du village de Galiax, où elle avait emménagé il y a de cela cinq ans. Après sa séparation, elle avait trouvé refuge chez des amis.

Cette tragédie survient après une série de signalements inquiétants déposés par la victime. Le 18 juin, elle avait enregistré une main courante à la gendarmerie de Marciac, alertant sur des menaces de mort qu'elle avait reçues de janvier à juin. Les autorités avaient alors pris des mesures, saisissant quatre carabines et fusils appartenant au présumé meurtrier. Dans le souci de sa sécurité, une hospitalisation en psychiatrie avait été ordonnée, mais cette mesure avait finalement été levée.

Peu de temps après sa sortie de l'hôpital, l'homme âgé de 73 ans avait été placé en garde à vue pour des chefs d'accusation de "menaces de mort réitérées par conjoint". Faisant preuve de coopération, il avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés et avait reçu une convocation judiciaire pour comparaître devant les autorités le 3 novembre.

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