C'est une feuilleton qui dure depuis l'été 2022. Et qui inquiète professionnels de santé et les habitants du Gers. Alors que la clinique avait trois mois pour trouver une solution, la poursuite des activités chirurgicales s'organise.
Près de trois mois se sont écoulés depuis la décision du Tribunal judicaire de commerce d'Auch de placer la clinique de Gascogne en liquidation judiciaire. Une question primordiale subsistait dès lors, comment assurer la continuité des soins pour les Gersoises et Gersois et qu'allait-il advenir des salariés ?
L'Agence Régionale de Santé (ARS) et la Préfecture du Gers y ont, en partie, répondu, jeudi 2 mars par la voix d'un communiqué de presse.
Quid des blocs opératoires ?
Un groupement de coopération sanitaire (CGS) d’activités libérales vient d’être autorisé. Plusieurs professionnels de santé exerçant sur le site de la clinique de Gascogne y ont déjà adhéré. Ce GCS permet notamment de maintenir le type de rémunération des professionnels en vigueur à la clinique de Gascogne.
En revanche, l'hypothèse de blocs opératoires temporaires, qui avait été avancée dans un premier temps, n'a pas pu prospérer. Une autre solution est néanmoins annoncée par les autorités : "la proposition alternative et constructive de blocs dans un bâtiment en dur sur le site de La Reviscolada se révélant complexe à mettre en œuvre à plusieurs titres, le centre hospitalier d’Auch a formulé une proposition pratique d’accueil des activités chirurgicales de la clinique dans ses locaux".
Un feuilleton qui dure
Si le feuilleton autour de la clinique de Gascogne ne voit pas encore de point final, une solution temporaire vient donc d'être trouvée. Depuis le mois de juillet, la clinique auscitaine est en redressement judiciaire. Tous les ans, ses propriétaires perdent un million d'euros. La seule proposition de rachat ayant été rejetée, l'ARS d'Occitanie misait sur une collaboration avec l'hôpital d'Auch.