Le Premier ministre Jean Castex était en visite dans le Gers ce vendredi 14 mai, l’occasion d’accorder un entretien exclusif aux journalistes de France 3 Occitanie. Il est revenu sur les dossiers du moment, notamment sur la santé et la mobilité dans la région.
Le programme était chargé pour le Premier ministre en déplacement dans son département d’origine, le Gers, ce vendredi 14 mai. Au menu : visite d’un centre de vaccination, échanges avec les agriculteurs et approbation du financement du chantier de doublement de la RN 124. Jean Castex a ensuite répondu à nos questions sur ces sujets d’actualité.
Reprise de dettes et investissements pour la santé
Après un an de crise sanitaire, le Premier Ministre a tout d’abord voulu montrer son engagement en faveur de la vaccination, notamment en zones rurales. « Le vaccin, c’est partout et pour tout le monde, il n’est pas question qu’il y ait la moindre inégalité sur le territoire. Et j’ai été très fier de constater que le Gers est l’un des premiers départements en France pour le nombre de personnes vaccinées, rapporté à la population. »
Jean Castex a également annoncé des aides de l’Etat destinés à la santé.
Il faut améliorer notre offre de soin dans le département. Le gouvernement va reprendre une partie de l’endettement des établissements de santé gersois, à hauteur de 13 millions d’euros, et nous allons décider d’investissements nouveaux pour améliorer la prise en charge sanitaire de nos concitoyens.
« À l’échéance 2026/2027, nous aurons une deux fois deux voies entre Toulouse et Auch »
Le Premier ministre est ensuite revenu sur le chantier de dédoublement des voies de la RN 124, pour lequel le gouvernement débloque une enveloppe de 46 millions d'euros. « J’ai annoncé que j’allais débloquer les crédits pour terminer la section entre Gimont et L’Isle-Jourdain. À l’échéance 2026/2027, nous aurons une deux fois deux voies entre Toulouse et Auch. »
Au delà des emplois que cela va créer et permettre, cette route est un symbole. Il ne faut plus qu’il y ait de territoire oublié par la République.
Jean Castex a également aborder la question de la LGV entre Toulouse et Paris, alors que l’Etat vient de s’engager à hauteur de 4,1 milliards d’euros pour sa réalisation. « Toulouse, capitale de l’Occitanie, est mal desservie par la voie ferroviaire. Il fallait accélérer ce chantier. Nous nous sommes donnés tous les moyens pour que son démarrage puisse commencer dès 2024, et non plus 2029, comme cela était prévu quand je suis arrivée à Matignon. »