Plusieurs perquisitions se sont déroulées chez l'ancien ministre de l'écologie, ancien député et actuel président du conseil départemental du Gers, et chez des proches, suite à une lettre de dénonciation concernant l'emploi d'assistants parlementaires.
Les bureaux du président PS du Conseil départemental du Gers Philippe Martin ont été perquisitionnés ce mardi ainsi que le domicile de plusieurs proches, a appris France 3 Midi-Pyrénées.
Les policiers du pôle financier étaient à la recherche d'éléments concernant l'emploi d'assistants parlementaires du temps où l'ancien ministre était député. Selon nos informations, Philippe Martin a fourni aux enquêteurs les pièces qu'ils recherchaient.
"Je leur ai donné accès à tous les dossiers concernant tous les assistants parlementaires que j'ai employés ces 15 dernières années. Je leur fais confiance pour mener l'enquête, je n'ai rien à leur cacher", a indiqué Philippe Martin.
Cette enquête est menée suite à une lettre de dénonciation. Selon Philippe Martin, cette lettre de dénonciation a été envoyée "en usurpant l'identité d'une élue d'opposition".
Une méthode qui a vivement fait réagir Philippe Martin auprès de France 3 ce mardi soir, qui dément toute irrégularité dans l'emploi de ses anciens collaborateurs :
C'est dur d'être dans cette situation alors que j'ai passé ma vie à servir les autres et m'intéresser seulement au bien public et à rien d'autre (Philippe Martin à France 3)