Philippe Martin, ex-ministre et président du Conseil départemental du Gers serait convoqué par le Parquet national financier début janvier 2022 pour des soupçons d’emplois fictifs. L’enquête lancée en 2017 concernerait son épouse, mais également des personnes extérieures à sa famille.
Trois ans après les perquisitions et le début de l'enquête pour des soupçons d'emplois fictifs, Philippe Martin serait convoqué début janvier 2022 par le Parquet national financier (PNF). Le président du Conseil départemental du Gers, ancien ministre et ancien député, est toujours visé par une instruction pour des soupçons d'emplois fictifs.
Depuis 2017, Philippe Martin est visé par une enquête portant sur les conditions d'embauches de ses anciens collaborateurs parlementaires du temps où il était député du Gers. Des soupçons d'emplois fictifs qui concerneraient sa femme et d'autres personnes extérieures à sa famille.
Contacté par un confrère de France 3 Occitanie, Philippe Martin, "affirme que ni ses avocats ni lui-même ne sont au courant d'une convocation".
Vers une démission ?
Mais depuis plusieurs heures, il y a de l'agitation. Ce 14 décembre 2021, plusieurs sources évoquent une perquisition, voire une mise en examen de l'ancien ministre.
Lors d'une réunion entre Philippe Martin et ses élus vendredi dernier, il aurait déclaré qu'il abandonnerait son mandat départemental en cas de mise en examen. L'hypothèse d'une démission du plus ancien président de département, sous la contrainte de la justice, provoquerait un nouveau rebondissement dans cette affaire.